DE LA VILLA - Dismantling the Sicilian

Il faudra un jour m?expliquer d?o?nt cette fascination constante pour le Dragon - qui n'est pas exactement la variante la plus attrayante (tant par ses r鳵ltats que par sa difficult驠de la Sicilienne... Quoiqu?il en soit, voici le quatri譥 livre d?initiation (bon courage) consacr頠 ce mythique (mais n顮moins dangereux) animal. Plus digeste (mais moins d鴡ill驠que le Dearing (Play the Sicilian Dragon), plus r飥nt (mais moins amusant) que le Ward (Winning with the Sicilian Dragon), et plus... oui, bon, le Golubev, on s'en fout, on peut le conseiller pour un premier contact ""light"" avec la variante, sans doute davantage destin頡ux joueurs qui auraient ࠬ'affronter occasionnellement avec les blancs qu'ࠣeux qui voudraient la jouer s鲩eusement avec les noirs (ces derniers pourront 鶩demment aussi en tirer profit, mais ils doivent s'attendre ࠤevoir bosser un peu plus par eux-mꭥs...). Quand ࠬ?exactitude des avis donn鳮.. on verra bien ce que Tiviakov aura ࠥn dire !

Troisième livre-répertoire sur le thème de la Najdorf, après le Easy Guide to the Najdorf et le Play the Najdorf : Scheveningen Style. Comme le premier, et contrairement au second, les espagnols auteurs de cet ouvrage recommandent l'approche 6...e5 lorsque celle-ci est possible. En revanche,comme le second, et contrairement au premier, ils nous conseillent la variante 7...Dc7 et 8 (ou 9)...b5 face à la toujours redoutée ligne 6.Fg5. C'est dire si l'on reste en terrain connu, même si l'actualité du livre et la qualité des commentaires lui donnent sans doute un petit avantage sur ses prédécesseurs. Mais ce qui au fond m'amuse le plus, c'est cette obstination que semblent mettre auteurs et éditeurs à proposer des répertoires Najdorf clés-en-main à l'usage des joueurs moyens, tandis que d'autres auteurs et éditeurs (ou les mêmes, d'ailleurs) proposent, à l'usage des mêmes joueurs moyens, des répertoires blancs qui évitent systématiquement la Sicilienne ouverte (voir ci-après)... On vit vraiment une époque formidable.

On n’est jamais si bien servi que par soi-même... Il est vrai que le GMI grec reste le principal utilisateur du système 2...Cc6, 4...Db6 de la Sicilienne – alors pourquoi ne pas planter son petit drapeau sur la variante ? Et pour faire bonne mesure, il a aussi donné des noms gréco-mythologiques aux différentes variantes. Tiens, je vais peut-être jouer la variante Tiresias, en hommage à Apollinaire... Plus sérieusement, l’auteur connaît son sujet – c'est toujours important, surtout pour les ouvertures marginales - et la ligne offre de bons résultats pratiques. Nul doute que les amateurs de Sicilienne originale (et ceux qui jouent la Sicilienne ouverte avec les blancs) compulseront ce court ouvrage avec intérêt.

Apparemment destiné à remplacer le Sicilian Kan de Emms, ce nouvel opus présente les deux défauts classiques de la série Play the : il est partiel (puisqu'il s'agit d'un répertoire à l'usage des noirs, centré sur les variantes 5.Cc3 Dc7 et 5.Fd3 Fc5) et il est partial (histoire de ne pas décourager l'amateur, il ne présente aucune victoire blanche parmi ses 40 parties complètes). A part ça, il semble sérieusement fait.