« Je voulais, écrit Jean-Philippe Toussaint, que ce livre traite autant des ouvertures que des fins de partie, je voulais que ce livre me raconte, m’invente, me recrée, m’établisse et me prolonge. Je voulais dire ma jeunesse et mon adolescence dans ce livre, je voulais débobiner, depuis ses origines, mes relations avec le jeu d’échecs, je voulais faire du jeu d’échecs le fil d’Ariane de ce livre et remonter ce fil jusqu’aux temps les plus reculés de mon enfance, je voulais qu’il y ait soixante-quatre chapitres dans ce livre, comme les soixante-quatre cases d’un échiquier. »

Construit en 64 courts chapitres, autant que le nombre de cases sur un échiquier, Il y est question  de souvenirs d'enfance, d'amis disparus, de période de confinement, mais c'est aussi, le portrait d'un amateur d'échecs.

Jean-Philippe Toussaint est un écrivain belge auteur de plusieurs romans dont le style se caractérise par un style et un récit minimaliste, dans lesquels les personnages et les choses n'ont d'autre signification qu'eux mêmes.

Il a reçu des prix littéraires, dont notamment le prix  victor Rossel et le prix Médicis. 244 pages

Un livre d exercices à résoudre (il y en a 600), mais un peu inhabituel, car il contient en plus des pièces classiques, des pièces spéciales mais aussi des cases spéciales,  destinées à pimenter le jeu. 314 pages

Marie Sebag est pour ceux qui l'ignorent, GM et multiple championne de France et d'Europe, elle a fait partie du gratin féminin pendant de nombreuses années.

 Elle nous propose dans cet ouvrage de partager toute son expérience et nous explique comment le travail, la persévérance et la détermination lui ont permis d'atteindre les sommets dans ce sport. 189 pages

Un ouvrage riche, complet, une véritable mine d'informations sur le jeu d'échecs: Nicolas Giffard s'est chargé de la partie historique (l'histoire des champions, l'évolution du jeu depuis l'Antiquité, le dictionnaire des meilleurs joueurs du monde...) et technique (ouvertures, finales, tactique et stratégie...), tandis qu'Alain Biénabe nous fait découvrir l'univers du problème d'échecs, de l'étude ou encore des échecs féeriques.

Version française d'un ouvrage déjà présenté en anglais. Rappelons qu'il s'agit d'un manuel sur les finales élémentaires destiné principalement à ceux qui n'ont jamais étudié le sujet (l'auteur part du b-a-ba) et qui se singularise par son approche didactique : plutôt que le traditionnel plan-par-matériel (finales de pions, de tours, etc.), le MI américain a préféré une approche par niveau : finales pour débutants (le b-a-ba évoqué plus haut), joueurs moyens, confirmés, maîtres, par tranches (approximatives, forcément) de 200 points elo. Très progressif donc, le livre peut être recommandé à tous ceux qui débutent dans ce domaine - mais que les joueurs plus confirmés sachent qu'ils ne trouveront pas forcément beaucoup de matériel inconnu à se mettre sous le dent...

On a mis un peu de temps à le chroniquer, mais comme il s'agit du deuxième tome de la traduction d'un bouquin sorti il n'y a pas si longtemps et dont on avait abondamment parlé à l'époque - Practical Endgame Play - beyond the basics, pour ceux qui ont oublié - on n'a pas grand chose à vous dire de neuf. Juste à rappeler que c'est certainement un des livres les plus utiles sortis récemment.

79 finales variées analysées assez en détail, et pas mal de bons conseils pratiques.

1500 ans d'histoire des jeux d'échecs.