Dans la floraison de monographies d'ouvertures que nous avons vécue ces deux ou trois dernières années (et qui a permis de ratrapper bien des retards et de combler bien des manques), il restait une grande oubliée : de l'Est-indienne, seule la variante fianchetto avait fait l'objet d'une étude récente - mais rien sur les lignes avec e4 depuis les deux volumes de Nunn sur la variante classique. Eh bien, ce manque criant commence à se combler : en attendant un Sämisch King's Indian annoncé prochainement chez Batsford, voici déjà cet Est-indienne hors des sentiers battus qui rendra bien des services aux soupirants de la belle. On y retrouvera les variantes 5.Cge2 (naguère traitée dans un Easy Guide) et 5.Fd3, le faussement inoffensif système Makogonov 5.h3 (qui avait fait l'objet d'un CD Chessbase) et surtout la très em...poisonnante variante Averbakh, cauchemar de tous les praticiens de l'Est-indienne. On pouvait avoir quelques craintes quand au style, car les auteurs de cet opus avaient commis l'an dernier un solide mais très indigeste Cambridge Springs chez Gambit - mais ils se sont évidemment pliés à la formule Everyman et, si le résultat n'est sans doute pas le plus brillant de la série, il est en tous cas lisible. Ce qui est l'essentiel.
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Dans la floraison de monographies d'ouvertures que nous avons vécue ces deux ou trois dernières années (et qui a permis de ratrapper bien des retards et de combler bien des manques), il restait une grande oubliée : de l'Est-indienne, seule la variante fianchetto avait fait l'objet d'une étude récente - mais rien sur les lignes avec e4 depuis les deux volumes de Nunn sur la variante classique. Eh bien, ce manque criant commence à se combler : en attendant un Sämisch King's Indian annoncé prochainement chez Batsford, voici déjà cet Est-indienne hors des sentiers battus qui rendra bien des services aux soupirants de la belle. On y retrouvera les variantes 5.Cge2 (naguère traitée dans un Easy Guide) et 5.Fd3, le faussement inoffensif système Makogonov 5.h3 (qui avait fait l'objet d'un CD Chessbase) et surtout la très em...poisonnante variante Averbakh, cauchemar de tous les praticiens de l'Est-indienne. On pouvait avoir quelques craintes quand au style, car les auteurs de cet opus avaient commis l'an dernier un solide mais très indigeste Cambridge Springs chez Gambit - mais ils se sont évidemment pliés à la formule Everyman et, si le résultat n'est sans doute pas le plus brillant de la série, il est en tous cas lisible. Ce qui est l'essentiel.
Si la variante classique de l'Est-indienne apparaît largement dans tous les répertoires ou études générales consacrées au sujet (Khalifman, Gallagher, Golubev, Bologan et autres), ça faisait un moment que personne n'avait consacré une étude complète au sujet. Oubli réparé avec ce copieux et un peu pesant (pas de parties complètes) volume dû à deux des auteurs confirmés de l'écurie Everyman. On ne le lira pas de bout en bout, mais il pourra servir de référence pendant un petit moment.
Du Chess Stars pur jus : copieux, dense, solide, et beaucoup, beaucoup plus fait pour bosser que pour rigoler - en un mot plutôt qu'en cent : professionnel. Inutile de s'étendre sur le choix des variantes : que des lignes principales ici, prévues pour résister à tout ce que les blancs pourront envoyer à l'assaut de votre KID. Un dernier détail en forme de rappel : le GMI moldave est l'un des spécialistes reconnus de cette ouverture.
Il y eut jadis un Beating the anti-King's Indian, dû au grand spécialiste Gallagher (encore lui). J'ignore si le passage de ' Beating ' à ' Fighting ' dénote de la part de l'auteure du présent une moins grande compétence, une moindre confiance, ou plus d'humilité... Quoiqu'il en soit, l'ouvrage susmentionné étant bien sûr OoP depuis belle lurette, force sera de vous référer à ce nouvel opus si vous voulez savoir comment affronter la Veresov et la Barry, la Torre, ou naturellement la Tromp...
Je ne sais pas si c'est seulement moi, mais l'Est-indienne m'a toujours un peu fait l'effet d'une ouverture de pochtron - l'équivalent échiquéen du viens-z'y si t'es un homme qui égaye si souvent nos samedis soir bistrotiers... Eh bien, l'attaque des qu