21 ans et déjà deux monographies à son sujet... Bon, pour tout ceux qui ont pris le train en march, voici donc en frnaçais, et en 72 parties commentées assez en détail, le résumé de la carrière du Justin Bieber des échecs, depuis ses premières tétines jusqu'au dernier Wijk aan Zee.

David Bronstein, qui fut l'un des talents les plus éclatants des échecs de l'après-guerre, demeure l'une des personnalités les plus atypiques qu'ait produit le système soviétique. Ce livre ne laisse rien ignorer de l'un et l'autre aspect, depuis les entretiens-confessions jusqu'aux très nombreuses parties (220 au total, dont 50 commentées en profondeur et 40 autres plus succinctement) illustrant la carrière de l'ex vice-champion du monde. Le style de Bronstein peut être résumé par une de ses phrases: « Vous n'êtes pas toujours obligé de jouer le meilleur coup. Un coup doit être actif, entreprenant, correct et beau ! ». Serait-ce la recette du bonheur échiquéen ? Pour le lecteur, sans aucun doute...

Un petit essai bien curieux, qui se propose à la fois de nous faire découvrir la carrière (échiquéenne seulement...) du célèbre joueur et musicien du XVIIIème siècle, et de nous montrer que certaines de ses conceptions extrêmes (sur le jeu des pions) pouvaient trouver des échos dans la pratique moderne. Lauteur est un GMI croate qui eut son heure de gloire dans les années 70 laspect technique nest donc nullement négligé. Amusant et instructif.

1500 ans d'histoire des jeux d'échecs.

Un ouvrage riche, complet, une véritable mine d'informations sur le jeu d'échecs: Nicolas Giffard s'est chargé de la partie historique (l'histoire des champions, l'évolution du jeu depuis l'Antiquité, le dictionnaire des meilleurs joueurs du monde...) et technique (ouvertures, finales, tactique et stratégie...), tandis qu'Alain Biénabe nous fait découvrir l'univers du problème d'échecs, de l'étude ou encore des échecs féeriques.

Version française d'un ouvrage déjà présenté en anglais. Rappelons qu'il s'agit d'un manuel sur les finales élémentaires destiné principalement à ceux qui n'ont jamais étudié le sujet (l'auteur part du b-a-ba) et qui se singularise par son approche didactique : plutôt que le traditionnel plan-par-matériel (finales de pions, de tours, etc.), le MI américain a préféré une approche par niveau : finales pour débutants (le b-a-ba évoqué plus haut), joueurs moyens, confirmés, maîtres, par tranches (approximatives, forcément) de 200 points elo. Très progressif donc, le livre peut être recommandé à tous ceux qui débutent dans ce domaine - mais que les joueurs plus confirmés sachent qu'ils ne trouveront pas forcément beaucoup de matériel inconnu à se mettre sous le dent...

Tout de même, quel cabot, ce Kasparov : se faire arrêter juste pour assurer la promo de son livre Sérieusement, il faut préciser aux fans déchecs que ceci est un livre sur les échecs pour les gens qui ne jouent pas aux échecs puisque on ny trouve quun seul diagramme (celui de la position de départ) et naturellement aucune partie. On peut par contre samuser un moment au jeu des 77 erreurs quant à savoir lesquelles sont dues au cher Garry, lesquelles à la traduc et lesquelles à léditeur, on ne savancera pas.

On a mis un peu de temps à le chroniquer, mais comme il s'agit du deuxième tome de la traduction d'un bouquin sorti il n'y a pas si longtemps et dont on avait abondamment parlé à l'époque - Practical Endgame Play - beyond the basics, pour ceux qui ont oublié - on n'a pas grand chose à vous dire de neuf. Juste à rappeler que c'est certainement un des livres les plus utiles sortis récemment.