KAROLYI, APLIN - Endgame Virtuoso Anatoly Karpov

Over de legendarische Nederlandse schaakwereldkampioen Max Euwe is al veel geschreven, en Euwe produceerde zelf ook tientallen boeken. Maar er was nog geen representatieve verzameling van de beste partijen van deze ‘efficiënte, mensetende tijger’, zoals de Amerikaanse grootmeester William Ewart Napier hem noemde. Max Euwe’s Beste Partijen voorziet in deze lacune. En wie anders had dit boek kunnen schrijven dan Euwe’s opvolger in de Nederlandse schaakwereld – Jan Timman, één van de beste schaakschrijvers van deze tijd. Timman selecteerde tachtig partijen van Euwe. Het is ongelooflijk hoe hoog het niveau was dat Euwe bereikte in de vijftig jaar dat hij actief schaakte, en hoe aantrekkelijk zijn aanvallende speelstijl was. Timman heeft veel nieuws ontdekt in de beste en meest beroemde partijen van Euwe, maar haalt ook een aantal minder bekende briljante partijen voor het voetlicht. Bij zijn analyses komt een aantal interessante paradoxen aan de orde. Zo was Euwe voor het overgrote deel van zijn carrière een amateur, maar wist hij meer van openingstheorie dan vele van zijn tegenstanders op topniveau. Als de underdog onttroonde hij de energieke Alexander Aljechin als wereldkampioen in een epische match in 1935. Op zijn 52ste wist hij nog steeds topspelers als Geller en Najdorf te verslaan met fantastisch aanvalsspel in het beroemde Kandidatentoernooi in Zürich 1953. En toen hij de zeventig al was gepasseerd bleef hij een gevaarlijke opponent voor de jongste generatie Nederlandse schakers. Deze partijenverzameling van een soms onderschatte wereldkampioen, met analyses van topgrootmeester Jan Timman, is een onmisbare aanvulling voor iedereen die is geïnteresseerd in het Nederlandse schaken en in het wereldkampioenschap. Jan Timman, de voormalig nummer twee van de wereldranglijst, is de auteur van vele populaire schaakboeken. Zijn boek Timman’s Titans won de ECF Book of the Year Award in 2017. Zijn recente boeken The Longest Game, Timman’s Triumphs en The Unstoppable American, zijn nu al moderne klassiekers in de schaakliteratuur. 304 paginas

Dans ce livre, Lakdawala a choisi 53 parties, autant dire tout de suite que celles-ci ont déjà été publiées et analysées par d'autre auteurs avant lui..., Tal est sans doute avec Fischer, le joueur sur lequel on a le plus écrit! Quoi qu'il en soit, le travail est toujours soigné dans la série move by move et  il aura sa place dans votre bibliothèque échiquéenne. 396 pages

Pas à proprement parlé une nouveauté, puisqu'il s'agit de la réédition  d'un ouvrage et grand classique de la littérature aux échecs,  paru dans les années 40 et plusieurs fois réédité. Cette nouvelle mouture profite pour la première fois de la notation algébrique, les précédentes étaient encore en descriptive mais également l'ajout de nombreux diagrammes pour rendre la lecture plus confortable et enfin, les  fines analyses de Reinfeld de l'époque ont été comme il se doit en 2022, vérifié par Stockfish 14, une référence en matière d'engine. Le contenu, c'est plus de 110 parties d'anthologies du champion d'échecs cubain. 256 pages

Une collection de parties mais aussi la vie  d'un joueur brillant, Alexey Vyzhmanavin,  extrèmement talentueux mais aussi fragile,  parti trop vite.

Sans doute pour les jeunes joueurs, ce nom ne dira pas grand chose, mais il a fait partie de l'équipe russe qui gagna les olympiades et les championnats d'europe en 1992, c'était aussi un redoutable joueur de blitz.

197 pages

Voilà un sacré pavé à la gloire de Miguel Najdorf, avec plus de 275 parties commentées jouées entre 1939 et 1997, également quelques précisions biographiques puisque l'auteur, le GM Zenon Franco a eu l'occasion de le rencontrer à plusieurs reprises. 720 pages

Un  livre d'une centaine de pages sur le GM hongrois Lajos Portisch qui fut l'un des plus fort joueurs non soviétique dans les années 60 et 70, plusieurs fois demi-finaliste des candidats. On aurait apprécié un index des parties et des joueurs comme dans tout bon livre d'échecs qui se respecte!

Manuel Bosboom est un joueur atypique, au répertoire déroutant, , son pêché mignon, se  trouver  souvent en Zeitnot, mais grâce à un talent indéniable reconnu par ses pairs de l'époque, il a développé un style original. Cet ouvrage lui rend hommage avec une collection de parties abondamment commentées. 283 pages

Deuxième volume consacré à la plus grande rivalité échiquéenne de tous les temps - et visiblement, il y en aura un troisième. Curieux, d'ailleurs, cette manie de tout faire en trois C'est peut-être parce qu'on est dans une année en 9 Bref, si je tire à la ligne, c'est que je n'ai bien sûr rien d'original à dire sur ce nouvel opus, qui comblera tous les amateurs d'AAO - cf la 16ème partie du match de 86, qui décroche le pompon

Un tome move by move dédié à une légende  du jeu d' échecs, Wilhelm Steinitz (1836-1900), qui en fut son premier champion du monde officiel.

288 pages

Petite introduction chiffrée, à la date du juillet 2021, il y avait 367.397 joueurs enregistrés et classés sur le site de la FIDE, sur ce nombre, 1730 GM ( Elo de 2500 minimum et 3 normes de GM) ce qui représente 0,47%  de tous les joueurs classés et 38 top-GM (Elo de 2700 minimum), soit 0,01% de la communauté des joueurs d'échecs de clubs.

Michael Adams, fut dans les années 2000, l'un de ces tops GM, top 5 mondial.

Philip Hurtado est lui ingénieur, physicien, statisticien et passionné d'échecs.

Ils nous proposent dans cet ouvrage une cinquantaine de puzzles de niveaux différents. Ce qui fait la particularité du livre , c'est qu'il offre en plus des positions à résoudre, la possibilité de comparer les solutions, et les processus de résolution de différents profils  de joueurs, du non classé, du petit joueur de clubs, du bon, du très bon, du MI, du GM et pour finir du TOP-GM.  464 pages

On ne présente plus Mark Dvoretsky, c'est un peu le "Jose Mourinho" des échecs, un entraineur reconnu  pour ses résultats et par ses pairs.

Il est aussi connu, pour les nombreux manuels de très haut niveau  et pas toujours accessibles d'ailleurs...(on repense aux fameux "Secrets of Chess Training" ou encore "Dvoretsky's Endgame Manual) qu'il a écrit ou co-écrit avec Jussupov notamment. Ici, il nous propose en quelques sortes, ses mémoires, le livre contient beaucoup de textes et donc il y a un côté biograpique, très intéressant,  mais également de nombreuses parties de grands joueurs qu'il a coachés.

D'après l'éditeur, voici le tome le plus attendu de la série... C'est bien probable - et c'est bien étrange, car c'est sans doute celui dont on a le moins à attendre. Que raconter de neuf sur le seul champion du monde américain? Nulle carrière n'a été davantage scrutée, peu de parties autant analysées - par Fischer lui-même dans Mes soixante meilleures parties pour celles du début, par le monde des échecs tout entier pour celles de la fin, et par tout auteur à court d'inspiration depuis. Mais un instant - je suis en train de commettre la même erreur que tous ceux qui ont suivi aveuglément une couverture et une publicité tapageuse et réductrice. Car ce tome quatrième n'est pas consacré seulement au sale gosse de Brooklyn. Pour étoffer l'ensemble, les auteurs ont en effet adjoint aux 250 pages consacrées à celui-ci une première partie de presque égale importance portant sur les autres grands champions occidentaux de la période post-Alekhine. Ce qui entraîne au demeurant un curieux téléscopage chronologique, puisqu'on retrouve en particulier Reuben Fine, dont la carrière se termina sensiblement avant que Fischer (et Larsen, lui aussi largement présent) ne commencent la leur. En dehors des deux précités, on retrouvera aussi deux occidentaux accidentels, si on me pardonne cette image plaisante : Miguel (né Moishe) Najdorf et Samuel Reshevsky, qui eurent la mauvaise idée de naître juifs dans la Pologne du début du siècle, et la bonne de la quitter à temps (et même juste à temps pour le futur argentin, qui fit partie de ceux - Eliskases, Pilnik, Pelikan... - qui purent remercier la FIDE d'avoir programmé une Olympiade à Buenos Aires en août-septembre 1939). Après cette première partie forcément intéressante - on ne dispose que de peu, voire de pas du tout de littérature sur tous ces joueurs - vient la portion Fischer. Après une introduction stupéfiante certainement signée Kasparov, qui nous renseigne beaucoup plus sur Kasparov lui-même que sur le sujet théorique, vient un long développement détaillant la trajectoire chaotique du champion américain. Comme toujours, on retrouve l'alternance d'une biographie solide mais sans surprise (et qui ne doit sans doute rien, elle, à l'homme de Bakou) et de parties aux commentaires eux aussi solides, et eux aussi dépourvus de grandes surprises (cf début du texte...).

Le livre décrit de l'intérieur tout ce qu'il s'est passé avant, pendant et après le fameux match de Reykjavik en 1972 entre Bobby Fischer et Boris Spassky, un évènement hors norme qui fête ses 50 ans, cette année.

L'auteur n'est autre que l'organisateur de l'évènement à l'époque, Gudmundur Thorarinsson, il est donc tout indiqué pour nous relater avec précision toutes les péripéties liées à ce match. 

L'ouvrage ne contient aucune partie, mais il est abondamment fourni en photos et documents de l'époque.

222 pages