SILMAN - Mûrir son style par l'exemple

Comment utiliser mon ordinateur pour l'entraînement, comment concevoir un plan, comment faire pour ne pas trop  s'exposer tactiquement,  comment gèrer la défaite, quel est mon but dans l'ouverture, voilà quelques exemples auxquels Steve Giddins nous répond avec beaucoup de bon sens et une tres bonne connaissance du monde des échecs.

L'étape 4 aborde 17 leçons:
1: L'avantage dans l'ouverture
2: L'interception
3: La déviation
4: L'obstruction
5: Prévoir
6: Le clouage
7: Le pion libre
8: L'élimination de la défense
9: L'aimant
10: Les pions faibles
11: L'avantage matériel
12: Chasser et viser
13: L'attaque du roi
14: La septième rangée (tactique)
15: La stratégie des finales
16: L'évacuation
17: Dame contre pion

On a failli attendre Originellement prévu pour le début 2006, retardé par la parution de l'édition révisée, le voilà donc enfin. C'est bien sûr la traduction de Secrets of Practical Chess, c'est-à-dire d'un des plus intéressants bouquins publiés ces dernières années. Destiné aux joueurs désireux de se lancer sérieusement dans la compétition, il regorge d'excellents conseils pratiques sur tous les aspects du jeu.

Il s'agit de la traduction  d'un ouvrage paru auparavant chez Quality Chess, sous le titre "Grandmaster Preparation - Calculation". Vous vous en doutez, le sujet du bouquin: le calcul des variantes.

L'auteur Jacob Aagaard, n'est pas un inconnu pour les amateurs de littérature échiquéenne.

En 2013, ce livre avait reçu le prestigieux prix du  livre de l'année de l'association des joueurs professionnels. Il est donc clairement destiné aux joueurs chevronnés qui y trouveront de quoi développer leur vision combinatoire. 327 pages

100 problèmes divisés en 4 chapitres ( 25 positions amusantes, 25 thèmes d'ouvertures, 25 missions défensives et 25 cas difficiles), avec une difficulté croissante, le tout sélectionné et commenté par un auteur et joueur expérimenté, Graham Burgess. 166 pages

Dans la quatrième étape, le niveau de difficulté de la matière est plus élevé que celui de la troisième étape. Cela est principalement dû à l'augmentation du nombre de coups des solutions aux exercices. Pour la plupart des exercices, la solution a une profondeur de 2½ coups : les Blancs jouent, les Noirs répondent, les Blancs jouent, les Noirs répondent à nouveau et les Blancs gagnent. C'est pourquoi une bonne maîtrise et une bonne application des sujets de la troisième étape sont absolument indispensables!

La tactique est en grande partie axée sur le coup préparatoire. Une attaque directe n'a pas de chances d'aboutir et des actions préparatoires s'imposent. Toutes les préparations possibles sont abordées : dévier, éliminer le défenseur, chasser, viser et évacuer.

Petit à petit, les aspects positionnels revendiquent un rôle (modeste) dans les parties des élèves de l'étape quatre. De pareils sujets flous sont faciles à expliquer à l'aide des finales. Les cours sur l'avantage matériel et sur la stratégie des finales contiennent beaucoup d'éléments stratégiques. La leçon concernant les pions faibles, elle, incite les élèves à jouer un peu plus consciemment avec leurs pions (pas beaucoup, mais c'est un début). Il en est de même pour la leçon sur l'ouverture. Pourtant, il est toujours plus facile de traiter les facteurs positionnels au cours de l'analyse des parties avec les élèves.

le grand classique de Nimzowitsch, le tome 2.

Celui-ci couvre le jeu positionnel.

Aaron Nimzowitsh avait à l'époque des années 30, rédigé Mein system, cet ouvrage avait modifié considérablement le mode de pensée et donc la pratique des échecs, on a appelé cela, l'école hypermoderne,  des concepts novateurs à l'époque, comme le contrôle du centre à distance, la  prophylaxie,  les structure de pions, de nouvelles ouvertures, ...

Il vous faudra d'abord attaquer le Tome 1 avant de travailler celui-ci. 

167 pages

Un ouvrage d'initiation - et d'aide à l'initiation, car il est aussi conçu comme une aide pédagogique destinée à ceux qui doivent s'occuper de jeunes enfants.

Beaucoup de matériel et quelques idées originales.

''Celui-là, c'est (on s'en serait douté) How to Beat your Dad at Chess. Le titre étant un peu flou, rappelons qu'il s'agit d'un recueil de 50 tableaux de mat classiques, depuis Anastasie jusqu'à Fischer (appellation douteuse : c'est la combinaison que Fischer a planté à Reshevsky au championnat U.S. 1959, mais on sait qu'il avait piqué l'idée à une analyse soviétique - et en plus, la partie ne s'était pas terminée par le mat, Reshevsky ayant préféré sacrifier sa dame...). Amusant, et contrairement à ce que suggère le titre, pas réservé aux enfants.''

Après le calcul, il est temps d'améliorer sa compréhension du jeu positionnel, sans doute l'un des points les plus difficile aux échecs. L'approche d' Aagaard dans ce livre n'est pas d'enseigner le jeu positionnel mais d'expliquer comment juger et comment prendre des décisions en la matière. Cet ouvrage vous aidera à vous améliorer dans votre jugement positionnel  et développera votre intuition échiquéenne.

311 pages

Romain Edouard, auteur de qualité et joueur de haut niveau, nous propose un ouvrage sur le calcul aux échecs, lorsqu'il s'agit de mettre votre adversaire échec et mat.

Au menu, 8 chapitres;  dans les trois premiers, des exercices tactiques standards, avant que les choses se compliquent. Au quatrième, il vous faudra enfermer le roi adverse, au cinquième, votre tâche sera de l'emporter en éliminant le défenseur clé, dans le sixième, c'est une double menace qui fera la différence, dans le huitième,  des sacrifices et enfin dans le huit et dernier chapitre on retrouvera quelques problèmes différents, un peu de tout. Il est conseillé d'utiliser le livre dans l'ordre chronologique, car la complexité des exercices s'accroît au fil de l'ouvrage. Au total 276 exercices. 130 pages.

Voici la suite du très apprécié Principes fondamentaux de la stratégie tome 1.

 Marc Quénehen fait partie de ces  rares auteurs échiquéens, qui explique des choses compliquées, simplement.  96 pages