AAGAARD - Starting Out : Grünfeld



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Pour ce dernier (?) volume de la série, Everyman a envoyé son auteur le plus intrépide à l'assaut du plus risqué des sujets. Doublement risqué, en fait - d'abord parce que la Grünfeld reste le plus acrobatique des débuts semi-fermés, ensuite parce que le sujet avait été remarquablement couvert il y a peu d'années par le jeune et très talentueux Jonathan Rowson dans Understanding the Grünfeld. Comme on pouvait s'y attendre, le MI danois s'est montré à la hauteur de sa tâche. On le retrouve ici tel qu'en lui-même, moins original que dans certains de ses autres ouvrages (la formule de la série ne s'y prête guère), mais sérieux, appliqué, et passablement abrupt dans ses jugements. Il nous offre un outil précieux pour débuter dans cette passionnante ouverture, moins riche mais plus simple et sans doute plus équilibré que le Rowson qui s'adressait surtout aux noirs. Un reproche pourtant : il est regrettable d'entamer un tel livre par une grosse ânerie : la partie fondatrice de l'ouverture n'est pas celle remportée par Grünfeld contre Alekhine à Vienne, mais une nulle beaucoup plus terne obtenue sept mois auparavant contre Fritz Sämisch à Pistyan. La réputation de sérieux de Jacob Aagaard risque d'en prendre un coup...
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Pour ce dernier (?) volume de la série, Everyman a envoyé son auteur le plus intrépide à l'assaut du plus risqué des sujets. Doublement risqué, en fait - d'abord parce que la Grünfeld reste le plus acrobatique des débuts semi-fermés, ensuite parce que le sujet avait été remarquablement couvert il y a peu d'années par le jeune et très talentueux Jonathan Rowson dans Understanding the Grünfeld. Comme on pouvait s'y attendre, le MI danois s'est montré à la hauteur de sa tâche. On le retrouve ici tel qu'en lui-même, moins original que dans certains de ses autres ouvrages (la formule de la série ne s'y prête guère), mais sérieux, appliqué, et passablement abrupt dans ses jugements. Il nous offre un outil précieux pour débuter dans cette passionnante ouverture, moins riche mais plus simple et sans doute plus équilibré que le Rowson qui s'adressait surtout aux noirs. Un reproche pourtant : il est regrettable d'entamer un tel livre par une grosse ânerie : la partie fondatrice de l'ouverture n'est pas celle remportée par Grünfeld contre Alekhine à Vienne, mais une nulle beaucoup plus terne obtenue sept mois auparavant contre Fritz Sämisch à Pistyan. La réputation de sérieux de Jacob Aagaard risque d'en prendre un coup...
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