Si vous aimez retenir par coeur des labyrinthes de variantes, ce livre n'est certainement pas pour vous. Par contre, si vous voulez connaître les thèmes autour desquels tournent les combinaisons dans les variantes parfois très aigues de la sicilienne, ce livre vous intéressera.

Toute une série de gambits pas ou peu analysés vous sont présenter. Les commentaires sont plutôt littéraires, ce que j'aime bien, car cela permet d'avancer dans la compréhension des idées sous-jacentes. L'auteur est un grand maître joueur, entraineur et journaliste échiquéen. 

Après le succès (mérité) du premier volume, Vincent Moret nous revient cette fois tout logiquement avec un répertoire pour les noirs. Basé essentiellement sur la scandinave et le contre gambit Albin. Si vous avez un peu plus d'ambition que simplement défendre et que vous voulez étudier des systèmes pas trop complexes, ce livre est pour vous. 270 pages

Voici un jeu de cartes sur le thème des ouvertures aux échecs. Chaque carte décrit une  des ouvertures les plus populaires aux échecs avec son nom, il s'agit donc pour l'amateur d'un formidable aide mémoire. 

Voilà un beau projet d'édition, la traduction de l'excellent ouvrage  paru auparavant chez Quality Chess et qui en 2013 avait reçu le prestigieux prix du livre de l'année de la fédération britannique des échecs. Pour rappel, il s'agit donc d'une autobiographie de la plus grande joueuse d'échecs que les 64 cases ont connue, ce tome 1 est le premier d'une trilogie (les autres devront suivre prochainement). Alors si vous ne les avez pas encore en version anglaise, il est encore temps de rectifier le tir. 430 pages

Comme l'indique le titre et au vu de la couverture, voilà un ouvrage destiné aux jeunes ou aux débutants, un peu dans la lignée des ouvrages de Chandler (aussi chez Olibris). le choix des lignes d'ouvertures choisies sont bien évidemment toujours discutables, mais les commentaires clairs et concis permettront aux débutants de ne pas se perdre dans les méandres de l'ouverture... La bonne idée aussi, c'est de ne pas mettre uniquement des parties de forts joueurs, mais aussi des parties d'amateurs , ce qui permet aux lecteurs de s'identifier par rapport à cela.

205 pages

L'originalité de ce petit  livre assez intéressant est dans sa manière d'appréhender la sicilienne, plutôt que  de scinder les différentes variantes de la  bête, les chapitres ont été construits pour les réunir autour de thèmes positionnels communs. En tout cas, la sicilienne a le vent en poupe pour le moment...

97 pages

Un livre à part qui permettra aux lecteurs de découvrir la vie quotidienne des joueurs d'échecs de haut niveau. A travers une dizaine de questions et  l'analyse de leurs meilleures parties, Fabien Libiszewski  a interrogé des joueurs français comme Romain Edouard, Laurent Fressinet, Maxime Vachier Lagrave, Etienne Bacrot, Christian Bauer, etc mais aussi des joueuses; Almira Skripchenko, Sophie Milliet, etc.

En matière de livre d'échecs, il est toujours difficile de faire un livre destiné aux enfants (je pense à ce fameux et excellent  livre  du GM anglais Chandler, au titre accrocheur, "Comment Battre Papa aux échecs" qui est clairement fait plutôt pour les adultes que pour les enfants. Ce nouveau livre ne déroge pas à la règle, présenter 50 ouvertures en moins de 150 pages... me semble assez léger.

C'est donc plutôt un livre d'introduction aux ouvertures que Watson et Burgess nous propose. 

21 ans et déjà deux monographies à son sujet... Bon, pour tout ceux qui ont pris le train en march, voici donc en frnaçais, et en 72 parties commentées assez en détail, le résumé de la carrière du Justin Bieber des échecs, depuis ses premières tétines jusqu'au dernier Wijk aan Zee.

David Bronstein, qui fut l'un des talents les plus éclatants des échecs de l'après-guerre, demeure l'une des personnalités les plus atypiques qu'ait produit le système soviétique. Ce livre ne laisse rien ignorer de l'un et l'autre aspect, depuis les entretiens-confessions jusqu'aux très nombreuses parties (220 au total, dont 50 commentées en profondeur et 40 autres plus succinctement) illustrant la carrière de l'ex vice-champion du monde. Le style de Bronstein peut être résumé par une de ses phrases: « Vous n'êtes pas toujours obligé de jouer le meilleur coup. Un coup doit être actif, entreprenant, correct et beau ! ». Serait-ce la recette du bonheur échiquéen ? Pour le lecteur, sans aucun doute...

Un petit essai bien curieux, qui se propose à la fois de nous faire découvrir la carrière (échiquéenne seulement...) du célèbre joueur et musicien du XVIIIème siècle, et de nous montrer que certaines de ses conceptions extrêmes (sur le jeu des pions) pouvaient trouver des échos dans la pratique moderne. Lauteur est un GMI croate qui eut son heure de gloire dans les années 70 laspect technique nest donc nullement négligé. Amusant et instructif.

Pour tous ceux qui sont fâchés avec l'anglais (et je ne parle pas seulement des fans de rugby), voici la traduction du dernier opus magnus de Watson. Félicitons Olibris, et rappelons seulement que le MI américain fait ici le tour de la théorie contemporaine (sur 1.e4), dans une perspective très générale et hautement pédagogique (non, ce n'est pas un gros mot). On pourra juste regretter une ou deux impasses faites par l'auteur (Sveshnikov), mais c'est vraiment histoire de pinailler.

''Zou, ils ont fait vite Voici donc les troisième et quatrième volumes de la série, trois mois seulement après leurs versions anglaises. Inutile de revenir outre mesure sur la formule (désormais bien connue) ni sur les deux ouvertures traitées ici - sinon peut-être pour trouver un peu chiche le traitement réservé à l'Anglaise.''

Déjà le douzième volume de cette série née de l'association Gambit-Olibris. Pour les distraits et les retardataires, rappelons que le propos est de faire le tour (rapide) d'une grande ouverture à travers 25 parties récentes commentées. Ici, il est question de la ' vraie ' Slave - celle qui ressemble plus à un GDA qu'à un GDR, si l'on veut. Au final, une bonne façon de découvrir cette défense - mais il faudra sans doute bosser un peu plus si l'on veut l'utiliser avec succès.

Un petit opus qui est le compagnon idéal du Maîtriser les ouvertures de Watson ou de la collection Les ouvertures expliquées. Nombre d'amateurs passent trop de temps à étudier les ouvertures d'échecs, et surtout ne le font pas de manière efficace. Grâce à une mine de conseils pratiques, le lecteur découvrira comment construire un répertoire cohérent, adapté à ses goûts et à ses objectifs, et comment bien employer son temps d'étude. Un livre d'échecs très agréable à lire, et très utile aux joueurs de compétition comme aux entraîneurs. 142 pages

Tout dépend où l’on place la (virtuelle) virgule : « Répertoire efficace, pour le paresseux », ou « Répertoire, efficace pour le paresseux » ? Sans doute plutôt le deuxième, car l’accent est ici plus mis sur l’économie d’effort que sur la performance pure. On conseillera donc cette traduction de Killer Chess Opening Repertoire (2nd ed.) à tous ceux qui n’ont ni le temps, ni l’envie de se pencher sur la théorie et préfèrent reporter leur attention sur le milieu de jeu.

Suite et fin de la somme watsonienne - que l'on ne présente plus. Comme on l'avait déjà expliqué à propos de l'édition anglaise, ce 4ème tome (d'une série prévue en 2) explore tout ce qui avait encore été laissé de côté - la Reti, les débuts irréguliers, divers gambits - et se termine par un petit chapitre pratique sur le choix et la préparation de votre répertoire d'ouvertures. Moins essentiel que les deux premiers tomes, mais quand même indispensable.

Tout de même, quel cabot, ce Kasparov : se faire arrêter juste pour assurer la promo de son livre Sérieusement, il faut préciser aux fans d'échecs que ceci est un livre sur les échecs pour les gens qui ne jouent pas aux échecs puisque on n'y trouve qu'un seul diagramme (celui de la position de départ) et naturellement aucune partie. On peut par contre s'amuser un moment au jeu des 77 erreurs quant à savoir lesquelles sont dues au cher Garry, lesquelles à la traduc et lesquelles à l'éditeur, on ne savancera pas.

Troisième tome de la somme watsonienne, en version française (merci Olibris). Rappelons que ce copieux pavé est entièrement consacré à l'Anglaise, sujet de prédilection du MI américain, et qu'il est donc sensiblement plus fouillé que les deux premiers volumes - qui devaient couvrir des sujets autrement plus vastes. En fait, c'est comme pour le mobilier : largeur ou profondeur, c'est toute la question