BERG - GM repertoire, the French Defence vol. 2
Ce volume traite de la grosse variante dans la Winawer avec 3 systèmes pour contrer les blancs contre 7. Dg4
Ce volume traite de la grosse variante dans la Winawer avec 3 systèmes pour contrer les blancs contre 7. Dg4
Le duo le plus improbable des auteurs de livres d'échecs nous revient après un permier opus sur la Tarrasch, avec cette fois, un livre sur la française. Pas besoin de parler d'Aagaard, tout le monde le connait..., par contre en ce qui concerne Nicolas Ntirlis, je vous signale, qu'il est expert en informatique et en sports de combat (cf page arrière de couverture), aux echecs, ça peut toujours servir!
D'après le titre c'est un ouvrage sur la française, mais c'est juste la Winawer qui est couverte et en plus on ne parle pas de la variante 7.Dg4 qui sera traitée dans le volume 2. Heureusement c'est du Quality Chess ou sinon on pourrait croire qu'on se fout de notre g...
L'Espagnole ouverte, une des variantes principales mais sous-estimée dans la partie espagnole et surtout peu couverte dans la littérature échiquéenne. Le dernier livre couvrant la variantes était celui de Glenn Flear et datait de 2000. Gloire à toi, Mikhalevski!
Ce n'est pas vraiment l'ouverture qui colle à la série...Les variantes proposées sont plutôt prudentes, mais pour les amateurs de belles espagnoles, le livre vaut son pesant de pesos: On y parle de berlinoises, de combattre la variante d'échange, de la variante d'Aronian, de la Chigorin ouverte, de la nouvelle manière de jouer d3 et encore bien d'autres idées pour revigorer votre répertoire.
Annonçons tout de suite la couleur : le nouveau concept, c'est de la Tarrasch (3.Cd2) avec Fd3 et c3 - ce qui revient à accepter un pion-dame isolé. Ceux qui sont allergiques à cette idée peuvent donc sans remords passer leur chemin. En revanche, ceux qui en ont assez de la classique structure d4-e5 pourront se plonger avec profit dans ce petit pavé Chess Stars, comme toujours complet et très sérieux.
Après la Slave, voci donc l'espagnole ce qui n'est jamais une mauvaise idée pour démarrer une collection sur la théorie des ouvertures, tant celle-ci reste à la fois performante et hautement instructive. Après une première partie consacrée aux variantes avec d3 (juste pour éviter d'envoyer les complets débutants à l'abattoir), l'ami Mc Do nous fait (re)découvrir tous les thèmes classiques et toutes les grandes variantes. Clair, plaisant, intéressant, utile
Tout est dans le sous-titre : c'est un répertoire noir (encore) Enfin un demi-répertoire, parce que bien sûr, on peut toujours essayer de placer la Française contre d4, mais les blancs refusent souvent de coopérer :-).
Les auteurs proposent 3. Fe7 contre la Tarrasch, et la McCutcheon contre la classique (ce qui est un rien gonflé, mais bon) - mais le livre est surtout remarquable par sa présentation extrêmement lourdingue (on dirait un peu du Batsford) qui risque fort de rebuter le public visé.
Trois ans après l'excellent The Flexible French, le GMI ukrainien revient sur la Française, mais cette fois via la radicale et atypique variante Winawer, à peine effleurée dans son premier opus. Toutes les lignes sont cette fois traitées, et le livre regorge de bons conseils et d'idées neuves (ou au moins récentes) que les fans de ladite Winawer se feront une joie de tester à la première occasion.
Iedere schaker wil graag winnen, het liefst zo vroeg mogelijk in de partij en het liefst met een mooie combinatie of een duivelse valstrik. Aan de andere kant wil niemand al na een paar zetten tegen een achterstand aankijken omdat hij een geniepigheidje van z'n tegenstander over het hoofd heeft gezien. De schaakopening is een mijnenveld!
Ah, enfin un auteur connu ! La collection étant elle aussi connue, contentons-nous de quelques rappels : vous trouverez ici un certain nombre (14) de lignes plus ou moins marginales de la Française, destinées tant aux blancs qu'aux noirs. Quand on sait que ce cher John est à la fois un spécialiste de la Française et un spécialiste des lignes marginales (même dans ses monographies ' normales '), on se doute qu'on ne s'ennuiera pas ici !
Comme on n'est jamais bien sûr avec l'Espagnole, précisons qu'il s'agit de l'attaquer du côté noir de la contre-attaquer, en somme. Le livre se compose en fait de trois parties complètement disjointes : une sur la Marshall (banal), une sur la Schliemann/Jaenisch (moins banal, mais plus risqué) et la troisième sur la Gajewski. ??!!?!!! Vérification faite, c'est une Espagnole fermée avec 9Ca5 et 10d5 - si ça marche à long terme, je bouffe mon chapeau, mais ça devrait faire une sale surprise aux blancs pendant quelques temps
De temps à autre, il arrive qu'un livre d'ouvertures s'arrache à sa modeste condition (manuel de référence à l'usage des pratiquants de ladite ouverture) et parvienne à se hisser sur l'Olympe de l'édition échiquéenne, parmi les ouvrages que l'on peut recommander sans réserve à tous les joueurs, indépendamment de leur répertoire. La recette alchimique permettant cette miraculeuse transmutation est toujours la même : une ouverture typée et riche d'enseignements généraux, un auteur qui connaisse son sujet (quelques centaines de parties avec l'ouverture en question ne font pas de mal) et qui soit accessoirement capable de causer convenablement la langue de Staunton (ne mêlons pas Shakespeare à ces turpitudes). Bref, si je me suis lancé dans ce copieux préambule, c'est que nous sommes d'évidence en plein dans ce cas de figure : un sujet richissime servi par un auteur chevronné, praticien accompli (avec les deux camps) de la bête. Le sujet, pour ceux qui n'auraient pas encore percuté, c'est donc l'Espagnole fermée. Terriblement intimidante, et même vaguement rébarbative, elle reste par excellence l'ouverture à pratiquer pour progresser positionnellement. Empire de la manoeuvre et royaume du timing, elle résume à elle seule un des aspects les plus profonds, complexes et fascinants du jeu d'échecs. Evidemment, sur un tel sujet, l'approche Everyman (parties complètes commentées) prend toute sa valeur - il est plutôt dommage de stopper une Tchigorine ou une Zaitsev au 27ème coup pour affirmer péremptoirement que 'les blancs sont un peu mieux'... En face de toute cette fanfare de points positifs, un bémol s'impose tout de même : le GMI britannique (et presque français) n'a guère visé le public des débutants, négligeant d'insister sur les principes généraux de l'ouverture, sans doute supposés connus. C'est dommage - mais tout de même, voici le livre de référence sur un sujet primordial. Est-il besoin d'en dire plus ?
Un gros pavé destiné à vous faire jouer lEspagnole avec les blancs. Evidemment, en un volume, pas question daborder les lignes principales : le répertoire proposé ici est basé sur larme favorite de Tiviakov, lattaque Worrall (5.De2) qui permet en particulier déviter la variante ouverte. Comme de juste, les chemins de traverse sont explorés également.
Après les amuse-gueules, le plat de résistance : je veux bien sûr parler des lignes avec 3...a6 de l'Espagnole. Outre les diverses variantes rares dont disposent les noirs, trois systèmes principaux sont traités ici : la variante 9.Cbd2 de l'Espagnole ouverte, l'anti-Marshall 8.h3 (en cas de 7...0-0 de la part des noirs), et naturellement tout l'arsenal de l'Espagnole fermée classique, à laquelle pas moins de 250 pages sont consacrées. Ce qui fait au passage de ce livre le premier traité (partiel, puisque unilatéral) consacré à ce système depuis bien longtemps.
88 parties complètes récentes pour tout savoir (enfin, presque tout) sur un début aussi délicat que passionnant.