Dreev - Anti-Spanish the Cozio Defence
L'une des plus anciennnes variantes de la Ruy-Lopez 1.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3.Fb5 Cge7
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L'une des plus anciennnes variantes de la Ruy-Lopez 1.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3.Fb5 Cge7
Ce livre couvre la variante la plus complexe de la hollandaise, la Leningrad.
voilà un titre bien mystérieux et assez rébarbatif... donc il s'agit de la variante 4...Fa6 5. Dc2 c5 6. d6 dans l'Ouest indienne, de là à en faire un bouquin entier, il fallait le faire et messieurs Hera et Tuncer l'ont fait!
On est content de retrouver Viktor Moskalenko au commande de ce livre, car avec lui on est certain d'avoir un travail sérieux. Comme toujours le tout est écrit avec beaucoup d'enthousiasme et même de l' humour, ce qui est assez rare pour être signalé.
Un première partie du livre est consacrée aux blancs avec un système Anti-Dutch, la seconde partie est consacrée aux noirs avec la Stonewall, la classique et la Leningrad
L'Espagnole ouverte, une des variantes principales mais sous-estimée dans la partie espagnole et surtout peu couverte dans la littérature échiquéenne. Le dernier livre couvrant la variantes était celui de Glenn Flear et datait de 2000. Gloire à toi, Mikhalevski!
Déjà le troisième pavé de la nouvelle série Everyman (apparemment destinée à remplacer les Starting out désormais un peu périmés, après 10 ans de bons et loyaux services), consacré à la très importante défense Nimzo-indienne. Incontestablement, la formule fonctionne : le système questions-réponses est pertinent, les exercices apportent du dynamisme, la présentation est impeccable et le texte comme toujours clair et vivant. Du bon boulot.
Après la Slave, voci donc l'espagnole ce qui n'est jamais une mauvaise idée pour démarrer une collection sur la théorie des ouvertures, tant celle-ci reste à la fois performante et hautement instructive. Après une première partie consacrée aux variantes avec d3 (juste pour éviter d'envoyer les complets débutants à l'abattoir), l'ami Mc Do nous fait (re)découvrir tous les thèmes classiques et toutes les grandes variantes. Clair, plaisant, intéressant, utile
Comme on n'est jamais bien sûr avec l'Espagnole, précisons qu'il s'agit de l'attaquer du côté noir de la contre-attaquer, en somme. Le livre se compose en fait de trois parties complètement disjointes : une sur la Marshall (banal), une sur la Schliemann/Jaenisch (moins banal, mais plus risqué) et la troisième sur la Gajewski. ??!!?!!! Vérification faite, c'est une Espagnole fermée avec 9Ca5 et 10d5 - si ça marche à long terme, je bouffe mon chapeau, mais ça devrait faire une sale surprise aux blancs pendant quelques temps
De temps à autre, il arrive qu'un livre d'ouvertures s'arrache à sa modeste condition (manuel de référence à l'usage des pratiquants de ladite ouverture) et parvienne à se hisser sur l'Olympe de l'édition échiquéenne, parmi les ouvrages que l'on peut recommander sans réserve à tous les joueurs, indépendamment de leur répertoire. La recette alchimique permettant cette miraculeuse transmutation est toujours la même : une ouverture typée et riche d'enseignements généraux, un auteur qui connaisse son sujet (quelques centaines de parties avec l'ouverture en question ne font pas de mal) et qui soit accessoirement capable de causer convenablement la langue de Staunton (ne mêlons pas Shakespeare à ces turpitudes). Bref, si je me suis lancé dans ce copieux préambule, c'est que nous sommes d'évidence en plein dans ce cas de figure : un sujet richissime servi par un auteur chevronné, praticien accompli (avec les deux camps) de la bête. Le sujet, pour ceux qui n'auraient pas encore percuté, c'est donc l'Espagnole fermée. Terriblement intimidante, et même vaguement rébarbative, elle reste par excellence l'ouverture à pratiquer pour progresser positionnellement. Empire de la manoeuvre et royaume du timing, elle résume à elle seule un des aspects les plus profonds, complexes et fascinants du jeu d'échecs. Evidemment, sur un tel sujet, l'approche Everyman (parties complètes commentées) prend toute sa valeur - il est plutôt dommage de stopper une Tchigorine ou une Zaitsev au 27ème coup pour affirmer péremptoirement que 'les blancs sont un peu mieux'... En face de toute cette fanfare de points positifs, un bémol s'impose tout de même : le GMI britannique (et presque français) n'a guère visé le public des débutants, négligeant d'insister sur les principes généraux de l'ouverture, sans doute supposés connus. C'est dommage - mais tout de même, voici le livre de référence sur un sujet primordial. Est-il besoin d'en dire plus ?
Un gros pavé destiné à vous faire jouer lEspagnole avec les blancs. Evidemment, en un volume, pas question daborder les lignes principales : le répertoire proposé ici est basé sur larme favorite de Tiviakov, lattaque Worrall (5.De2) qui permet en particulier déviter la variante ouverte. Comme de juste, les chemins de traverse sont explorés également.
Marrant, le titre si l'on considère qu'affronter la Nimzo, c'est précisément ce que la majorité des joueurs évite soigneusement de faire... Mais comme on le sait, on ne résout pas un problème en l'évitant surtout que les alternatives à base de 3.Cf3 laissent toute latitude aux noirs et promettent aux blancs peu de satisfactions. Pour en revenir au livre, il ne s'agit pas (malgré son titre) d'une sélection à l'usage des blancs, mais d'une vraie monographie sur la variante classique (4.Dc2), traitant en détail toutes les lignes importantes. Considérant que le dernier ouvrage sur le sujet remontait à 2001, celui-ci (qui semble en tous points solide) ne devrait pas être perdu pour tout le monde...
Après les amuse-gueules, le plat de résistance : je veux bien sûr parler des lignes avec 3...a6 de l'Espagnole. Outre les diverses variantes rares dont disposent les noirs, trois systèmes principaux sont traités ici : la variante 9.Cbd2 de l'Espagnole ouverte, l'anti-Marshall 8.h3 (en cas de 7...0-0 de la part des noirs), et naturellement tout l'arsenal de l'Espagnole fermée classique, à laquelle pas moins de 250 pages sont consacrées. Ce qui fait au passage de ce livre le premier traité (partiel, puisque unilatéral) consacré à ce système depuis bien longtemps.
Troisième parution de la série de monographies-répertoires de chez Everyman, après Play the French (3éme édition) de Watson et Play the Kings Indian de Gallagher. Ce volume se distingue dès labord de ses devanciers dont les auteurs bénéficient de réputations flatteuses et bien assises par le fait que son jeune auteur souffre dune image de marque un peu écornée, son premier ouvrage (Play the Sicilian Dragon) lui ayant valu une paire de volées de bois vert de la part des deux meilleurs théoriciens de cette ouverture Son deuxième opus (Challenging the Grünfeld) avait quelque peu rectifié le tir, mais il sera tout de même attendu à ce tournant... Reste que le livre étant par nature moins pointu que ses deux devanciers (je parle des deux premiers ouvrages de Dearing, non de ceux de la série), on ne craindra guère derreurs dévaluation ou doubli flagrant : lauteur se contente daligner ici une cinquantaine de parties complètes illustrant les lignes par lui sélectionnées, sans tenter de faire uvre complète ou originale. Ce qui frappe ici est la volonté pédagogique de lensemble, allant malheureusement jusquà un désir de convaincre à tout prix qui la poussé à choisir quasi-systématiquement des victoires noires (le score du premier chapitre est 2-10, et certains des autres sont bien pire...). Ce défaut classique des livres-répertoires est ici poussé à lextrême, et diminue forcément lintérêt pratique du livre. Utile tout de même dautant que couplé avec le récent Dealing with d4 Deviations, vous voilà déjà nanti des deux tiers dun répertoire anti-d4 !
88 parties complètes récentes pour tout savoir (enfin, presque tout) sur un début aussi délicat que passionnant.