€25.50
Passons donc au nouvel opus (n°2) du polygraphe danois. Titre et sous-titre tentent de ratisser large, le premier faisant une évidente référence à la sempiternelle expression ‘le reste n’est plus qu’une question de technique’ (qui, pour l’amateur lambda, précède généralement une bourde lamentable évaporant tout avantage, ou pire), le second nous promettant ‘d’apprendre à identifier et exploiter de petits avantages’. Tout cela n’est pas faux, mais ne dit pas clairement le thème central du livre, à savoir ce que l’on nomme généralement les finales complexes (avec 2, 3, voire 4 pièces de chaque côté) – en somme la phase séparant le mileu de jeu de la finale élémentaire et bien classifiée. C’est peu dire qu’il s’agit là d’un sujet rarement traité, malgré son importance pratique; on se félicitera donc sans réserve de cette parution, pour une fois vraiment utile. On retrouve au fil du livre les qualités (application, sérieux des commentaires, souci de clarté…) et les défauts (meli-melo des concepts, nombrilisme agaçant, goût des exemples extrêmes…) du MI danois – mais cette fois, l’originalité du sujet suffit à emporter l’adhésion.
Passons donc au nouvel opus (n°2) du polygraphe danois. Titre et sous-titre tentent de ratisser large, le premier faisant une évidente référence à la sempiternelle expression ‘le reste n’est plus qu’une question de technique’ (qui, pour l’amateur lambda, précède généralement une bourde lamentable évaporant tout avantage, ou pire), le second nous promettant ‘d’apprendre à identifier et exploiter de petits avantages’. Tout cela n’est pas faux, mais ne dit pas clairement le thème central du livre, à savoir ce que l’on nomme généralement les finales complexes (avec 2, 3, voire 4 pièces de chaque côté) – en somme la phase séparant le mileu de jeu de la finale élémentaire et bien classifiée. C’est peu dire qu’il s’agit là d’un sujet rarement traité, malgré son importance pratique; on se félicitera donc sans réserve de cette parution, pour une fois vraiment utile. On retrouve au fil du livre les qualités (application, sérieux des commentaires, souci de clarté…) et les défauts (meli-melo des concepts, nombrilisme agaçant, goût des exemples extrêmes…) du MI danois – mais cette fois, l’originalité du sujet suffit à emporter l’adhésion.